Agneau de Dieu, Agnus Dei,
Peinture de Francisco de Zubarán (1598-1664),
Peint vers 1635,
Huile sur toile
Musée du Prado, Madrid
L'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
Jean 1:29-34
Voyant Jésus s'approcher de lui, Jean dit : "Regarde, Il y a l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.. C'est de lui que je parlais quand je disais : Un homme vient après moi qui prend rang avant moi parce qu'il a existé avant moi. Je ne l'ai pas connu moi-même, et pourtant c'est pour le révéler à Israël que je suis venu baptiser d'eau". Jean a également déclaré : "J'ai vu l'Esprit descendre du ciel sur lui comme une colombe et se poser sur lui. Je ne le connaissais pas moi-même, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau m'avait dit : "L'homme sur lequel tu vois l'Esprit descendre et se poser est celui qui va baptiser du Saint-Esprit." Oui, j'ai vu et je suis le témoin qu'il est l'Élu de Dieu".
Réflexion sur la peinture
Nous avons souvent entendu les mots "agneau de Dieu" et nous les prononçons à chaque messe. Mais que signifie réellement le fait que Jésus soit l'agneau de Dieu ? Il faut d'abord souligner que les noms de Dieu qui sont mentionnés dans l'Ancien et le Nouveau Testament nous donnent des informations importantes sur l'identité de Dieu. Les sacrifices d'animaux sont présents tout au long de l'Ancien Testament. Ces offrandes de sang servaient à couvrir temporairement le péché. Le principal passage à examiner est Lévitique 4:35 : Ils enlèveront toute la graisse, comme on enlève la graisse de l'agneau du sacrifice de communion, et le prêtre la brûlera sur l'autel, par-dessus les offrandes de nourriture présentées au Seigneur. Le prêtre fera ainsi pour eux l'expiation du péché qu'ils ont commis, et ils seront pardonnés".
L'objectif principal des sacrifices d'animaux était donc la sanctification et le pardon, afin de nous remettre en accord avec Dieu. Ces diverses pratiques sacrificielles dans la culture juive impliquaient souvent des agneaux. Les agneaux sont connus pour leur beau pelage blanc, et le blanc est un symbole de pureté et de propreté. La texture douce et laineuse symbolise la bonté de Dieu (qui nous pardonne). C'est pourquoi Jean Baptiste, dans la lecture d'aujourd'hui, appelle Jésus l'agneau de Dieu, car le Christ était parfait et exempt de péché. Il était parfaitement pur et bon. Et tout comme les agneaux ont été sacrifiés pour le péché... le Christ sera finalement sacrifié.
Notre tableau, réalisé par Francisco de Zubaran, montre un agneau au pelage blanc sur une table grise, sur un fond contrasté. L'agneau a entre huit et dix mois, le temps qu'une nouvelle vie se développe dans le ventre de sa mère. Encore vivant, il est couché, les pattes liées, dans une posture indubitablement sacrificielle. Cette pose me rappelle également certaines images des premiers saints martyrs. Il n'y a pas d'autres éléments iconographiques symboliques ici, à part l'agneau lui-même... Pas besoin d'autre chose... juste l'Agnus Dei...
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